Le Ğeconomicus du 4 janvier à Saint-Laurent-du-Pont (Isère) a été très riche en enseignements !
Introduction
10 joueurs ont participé à ce jeu, aucun n’avait joué auparavant, excepté un joueur le matin, qui a cédé sa place à une nouvelle venue l’après-midi, qui n’avait jamais joué. Certains participants sont même venus d’assez loin pour l’événement :
- un Gapençais,
- des Grenoblois,
- une personne qui navigue entre Lyon et Genève,
- des Bretons de passage dans la région,
- des participants du projet Terre-Mer-Air,
- et bien sûr les animateurs qui venaient de Lyon.
Les trois animateurs se sont mis d’accord pour faire un peu d’expérimentation pour ce jeu (sans filet !) :
- inverser les deux parties, c’est-à-dire jouer la partie en monnaie libre le matin et la partie en monnaie dette l’après-midi, ce qui a eu des effets inattendus ; nous voulions surtout vérifier les biais possible dans les résultats des autres Ğeconomicus, car il nous a été souvent remonté que la plus grande génération de valeur en monnaie libre pouvait être due au fait que les joueurs connaissent déjà le jeu lors de la deuxième partie en monnaie libre et génèrent donc logiquement plus de valeur,
- en monnaie libre, utiliser des jetons de valeur 3 afin de simplifier les échanges pour les joueurs et également juguler la triche,
- contrairement à notre habitude, nous n’avons pas joué avec la banque d’affaires et avons fait une simple banque de crédit, ceci afin d’éviter de perturber la pioche, car celle-ci est toujours impactée par les cartes retenues par le banquier d’affaires,
- aucune récompense n’a été proposée pour les gagnants du jeu pour éviter de trop stimuler la compétitivité des joueurs.
Changement de gestion des jetons – la théorie
Le problème
On veut faire en sorte que les joueurs aient le même ressenti en terme de facilité d’utilisation quelle que soit la monnaie utilisée lors des échanges. En monnaie dette, c’est très simple : un jeton = une carte faible.
Or, en monnaie libre, avec le mécanisme « classique » avec des jetons de valeur 1-2-4, les joueurs se trouvent obligés de jongler avec les couleurs, de combiner systématiquement différents jetons de différentes couleurs pour faire un simple échange, puisque les valeurs monétaires des cartes sont des multiples de 3. Cela introduit dans la tête de beaucoup de joueurs une « complexité » supplémentaire en monnaie libre. C’est totalement artificiel, mais le ressenti, psychologiquement, c’est que la monnaie libre, c’est compliqué. C’est comme si en monnaie dette ils payaient facilement avec leur carte bleue sans contact ; en revanche, en monnaie libre ils sont obligés de sortir leurs billets et petites pièces et de faire l’appoint. Ce qui ne fonctionne pas du tout comme ça dans la réalité !
Le but est donc de trouver un mécanisme pour que les échanges en monnaie libre soient aussi simples qu’en monnaie dette : un jeton = une carte faible. Pas de calculs à faire lors des échanges. La perception est alors identique.
Introduire des jetons de valeur 3
Chaque carte valant 3, il suffit d’utiliser des jetons de valeur 3 pour qu’une carte s’échange contre un jeton. Bien sûr, pour refléter ce qu’a réellement un joueur comme monnaie, il faut garder des jetons de valeur 1 pour représenter ce qui reste. Ces jetons de valeur 1 sont comme de la petite monnaie, ils ne peuvent pas être utilisés lors des échanges. En revanche, ils comptent en fin de tour lors de la distribution du DU et de la dépréciation de la monnaie.
Pour que les choses soient visuellement claires, on a pris des jetons de couleur pour les jetons de valeur 3, et des jetons blancs pour les jetons de valeur 1. De cette manière, il a suffi aux joueurs d’utiliser uniquement les jetons de couleur pour faire leurs échanges. Les jetons blancs étaient gardés quelque part sur le porte-cartes ou dans la poche.
On peut se dire que c’est dommage que ces jetons blancs « ne servent à rien ». Mais avec le système habituel, si un joueur a 4 en valeur, il a forcément un jeton de 1 qui ne servira jamais à rien jusqu’à la fin du tour. Car même s’il reçoit 3 ou 6 en échangeant des cartes, il réutilisera ces 3 ou 6 pour acheter d’autres cartes, laissant le jeton de 1 de côté dans tous les cas.
Fonctionnement à l’inter-tour
À l’inter-tour, on comptabilise la somme que le joueur a sur lui, avec ses jetons de couleur et ses jetons blancs. On divise sa somme par deux et on ajoute le DU de 4. Enfin, on fractionne le résultat en multiples de 3 pour savoir combien de jetons de couleur lui donner. Et on donne le reste de la division en jetons blancs.
Voyons quelques exemples :
Le joueur arrive avec… | Dépréciation et DU | Ce qu’on lui rend |
1 jeton de couleur et 1 jeton blanc, il a donc 3+1=4 | 4÷2+4=6 | 2 jetons de couleur |
1 seul jeton blanc | 1÷2+4=4 (on tronque la division par 2) | 1 jeton de couleur et 1 jeton blanc |
Aucun jeton | 0÷2+4=4 | 1 jeton de couleur et 1 jeton blanc |
3 jetons de couleur, il a donc 9 | 9÷2+4=8 | 2 jetons de couleur (qui font 6) et 2 jetons blancs (les 2 restants) |
Pour simplifier la tâche, on a fait une feuille de conversion. Le joueur pose ses jetons blancs en bas dans la case qui correspond au nombre qu’il possède, et fait de même avec ses jetons de couleur dans la colonne de gauche. On obtient directement le nombre de jetons de couleur et blancs à lui donner.
Avantage : impossible de tricher !
Les vérifications faites par le logiciel gecohelper en monnaie libre lors des nombreuses parties précédentes ont permis de mettre en évidence que certains joueurs ont une fâcheuse tendance à cacher des pièces à l’inter-tour pour éviter la fonte de leur monnaie. Ça a beau être un jeu, la peur de perdre quelque chose est toujours là. Et cela fausse malgré tout les résultats en fin de partie et la comparaison entre les deux parties.
L’avantage du système de jetons de valeur 3, c’est qu’on n’a que deux types de jetons, et au final, une seule couleur à gérer.
En effet, les jetons blancs de valeur 1 peuvent rester des jetons blancs tout le long de la partie. Vu qu’un joueur ne peut pas faire d’échanges avec ses jetons blancs, il doit obligatoirement avoir en fin de tour exactement le nombre de jetons blancs qu’on lui a donné en début de tour. Il suffit de prendre note de ce qu’il avait, et vérifier que ce qu’il rend est identique. S’il rend un nombre différent de jetons blancs, c’est qu’il y a eu un problème quelque part : soit il a échangé une carte contre un jeton blanc (auquel cas un autre joueur sera décalé), soit il cache ses jetons blancs.
Il n’y a donc à chaque tour qu’une seule couleur à gérer, et on manipule finalement assez peu de jetons puisqu’ils sont tous identiques. Cela permet de faire une rotation de la couleur des jetons de valeur 3 à chaque tour. Les joueurs savent qu’un jeton d’une couleur, quelle qu’elle soit, est un jeton qui permet de faire des échanges, et vaut toujours la valeur d’une carte faible. De cette manière, il devient tout simplement impossible de tricher puisque la couleur varie d’un tour sur l’autre et que personne n’acceptera un jeton de la mauvaise couleur. On a même utilisé 5 couleurs différentes.
Gecohelper
Le logiciel gecohelper a été amélioré pour prendre en compte les jetons de valeur 3. Il a permis de :
- calculer automatiquement les jetons à donner, afin de faire une double vérification de ce qui était calculé avec la feuille,
- vérifier que chaque joueur rendait bien le même nombre de jetons blancs que ce qui lui avait été donné en début de tour.
Il continue aussi à vérifier que l’intégralité de la masse monétaire a été rendue aux animateurs à l’inter-tour.
Et bien sûr, il calcule alors les valeurs correctement avec des jetons de valeur 3 pour les statistiques de fin de partie.
Partie en monnaie libre
Soyons honnêtes : accumuler l’explication en début de matinée des règles du jeu, puis du fonctionnement du Dividende Universel, puis du fonctionnement des jetons de valeur 3, a été un peu corsée. Les joueurs ont clairement eu besoin d’une double dose de café. Et il faudra qu’on affine notre présentation de ce côté-là.
Du coup, le premier tour en monnaie libre a été assez épique : beaucoup de joueurs se posant plein de questions, en particulier au niveau de la gestion des carrés de différentes couleurs.
Au premier inter-tour, rares sont les joueurs qui avaient pleinement compris le calcul à faire pour la dépréciation de la monnaie et le DU.
Malgré tout, dès le deuxième tour, tout est devenu très fluide, et on a même vu arriver des cartes de valeur 4, ce qui est plutôt rare d’habitude !
Aux tours et inter-tours suivants, les joueurs ont compris le système, et ont parfaitement expérimenté et intégré la convergence des comptes : « si je suis au-dessus de 7 ou 8 je perds, si je suis en-dessous je gagne ».
Première observation : lors de la première partie, il y a certes un peu de confusion au premier tour, ce qui peut ralentir les échanges, mais comme c’est la première partie, les joueurs ont la niaque, ça turbine !
Au tour 4, nous avons dû rajouter des carrés de valeurs faible, car plusieurs joueurs sont morts sans aucune carte faible en main, ce qui a épuisé la pioche. Puis au tour 6, il a également fallu ajouter des cartes de valeurs moyennes car elles venaient elles-aussi à manquer dans la pioche.
Deuxième observation : l’organisateur de la journée, qui participait en tant que joueur, et qui avait déjà fait un Ğeconomicus, a confirmé que les échanges étaient grandement facilités par l’introduction des jetons de valeur 3 par rapport à la partie qu’il avait faite auparavant.
Nous avions également parmi les joueurs une personne dyscalculique, et la simplicité du 1 jeton = 1 carte l’a probablement sauvée lors de cette partie, car il est difficile d’imaginer comment elle aurait fait avec le système des jetons 1-2-4. Elle a d’ailleurs parfaitement apprécié la différence entre les deux monnaies dans la partie suivante grâce à la simplicité du système des jetons de valeur 3.
Enfin, absolument aucune tentative de fraude n’a été constatée d’un bout à l’autre de la partie, ce qui est une première depuis que gecohelper est en service.
Très clairement, la création de valeur globale a été plus importante que beaucoup d’autres parties qu’on a observées en monnaie libre. Deux facteurs ont probablement contribué à cela : le fait que les joueurs soient très motivés lors de la première partie, et les échanges simples 1 jeton = 1 carte faible.
Partie en monnaie dette
Après un déjeuner assez copieux, nous sommes passés à la partie en monnaie dette.
Beaucoup de joueurs ont fait des crédits dès le premier tour. Puis les joueurs ont eu pas mal de chance : ils ne faisaient défaut sur leurs crédits que lors de leur mort. Personne n’est allé en prison.
En revanche, dès le milieu de la partie, et dès qu’il y a commencé à y avoir pénurie de monnaie, quelque chose de très inhabituel est arrivé : les joueurs se sont rebellés !
Cela a commencé par une joueuse qui est venue se plaindre : « il va m’être impossible de rembourser mon seul crédit, il n’y a même pas assez de monnaie dans le jeu pour ça ! »
Face à la pénurie de monnaie, loin d’adopter la résignation et l’individualisme que l’on peut constater habituellement, tous les joueurs sans exception se sont ligués contre la banque, adoptant et inventant des stratégies pour obtenir de la monnaie coûte que coûte :
- faire faillite volontairement en cachant de la monnaie dans sa poche,
- donner toute sa monnaie aux autres avant de faire faillite pour éviter que la monnaie ne soit saisie par la banque ; de cette manière, seules des cartes disparaissent du jeu tandis que la monnaie restait en jeu,
- vers la fin de partie, les joueurs n’étant pas encore morts ont voulu faire des gros crédits pour amener de la monnaie dans le jeu, sachant qu’ils allaient mourir sous peu et donc éviter la prison,
- former des noyaux d’échanges autour des pièces restantes.
C’est la première fois qu’on voyait ce genre de stratégie émerger en monnaie dette en Rhône-Alpes. Au lieu d’opter pour l’individualisme et la compétition, les joueurs se sont mis à coopérer contre la banque !
Grâce à ces tactiques, ils ont réussi à maintenir une masse monétaire relativement élevée pendant les tours par rapport aux autres parties qu’on a pu faire jusqu’à présent. Mais bien sûr, aucune comparaison possible avec la monnaie libre.
Ressenti des joueurs
La deuxième partie terminée, nous avons récolté les ressentis des joueurs.
Évidemment, le premier constat était la pénurie de monnaie en monnaie dette. Ils ont bien compris qu’ils étaient floués, mais n’en ont pas réellement saisi la mesure avant de voir les graphes avec la banque.
En parallèle, ils ont bien noté que les échanges en monnaie libre étaient très fluides, tandis qu’ils étaient « grippés » en monnaie dette, dû à la pénurie de monnaie.
Un joueur a remarqué comme cela arrive souvent que la fonte de la monnaie en monnaie libre est violente, mais ils ont bien compris que dans la pratique cette « fonte » ou plus exactement « convergence des comptes » se fait de manière très progressive au cours du temps.
Une joueuse a relevé la crainte que la monnaie libre pousse à la consommation puisqu’elle est abondante. Mais elle a bien compris ensuite que c’est la course à la monnaie et au remboursement des intérêts manquants qui crée la course à la consommation en monnaie dette, tandis qu’en monnaie libre la dynamique sociale est très différente.
Petite note pour les sessions suivantes : une « création de valeur » n’est pas forcément consommatrice de ressources : le musicien ne consomme que de l’oxygène, celui qui rend service aux personnes dépendantes ne consomme pas plus de ressources, etc. C’est simplement que cette création de valeur est toujours rémunérée au moins un peu par le DU. Alors qu’en monnaie dette, on n’a pas d’autre choix que de recourir au bénévolat pour les services les plus critiques.
Comparaison chiffrée et graphes
La partie en monnaie libre a généré plus de valeurs que d’habitude : on est généralement en-dessous de 40 en valeur générée par joueur, alors qu’on est ici à 47 :
Observation : cela invalide donc immédiatement la théorie selon laquelle les joueurs « connaissent mieux les règles du jeu », puisqu’il s’agissait de leur première partie. C’était ce que nous voulions vérifier avant tout.
Les inégalités sont peu élevées comme dans les parties en monnaie libre habituelles. Personne n’est en-dessous du seuil de pauvreté.
La masse monétaire est très stable et tourne autour de 70 pour 10 joueurs ce qui est bien normal :
En monnaie dette, sans la banque, les valeurs générées sont légèrement supérieures à ce qu’on peut avoir d’habitude, on est aux alentours de 25 au lieu d’un peu moins de 20 en général.
Cela peut s’expliquer d’une part par le fait qu’il s’agissait de leur deuxième partie, mais aussi par leur dynamisme pour tenter de contrer la banque.
Il y a tout de même une différence notable par rapport aux parties habituelles : l’écart-type sans la banque n’est pas très élevé, et en tout cas beaucoup moins élevé que d’habitude. Cela se traduit également par le fait que personne n’est en-dessous du seuil de pauvreté, alors qu’il y a au moins un ou deux joueurs qui le sont d’habitude. Il y a plusieurs explications possibles :
- une simple coïncidence, il faudra refaire des parties pour confirmer cela,
- le fait que, peut-être, les joueurs les plus « lents » ont eu toute la matinée pour comprendre le jeu, et ont donc mieux tiré leur épingle du jeu, mais dans ce cas cela voudrait dire que c’est la monnaie libre qui leur a permis de ne pas être « dans le rouge » lors de la première partie… hypothèse également à confirmer par d’autres parties,
- le fait que les joueurs se soient ligués ensemble contre la banque au lieu de jouer perso, c’est l’explication la plus probable…
En revanche, malgré tous leurs efforts, la banque ressort comme toujours grande gagnante :
Au final, la banque a gagné autant que d’habitude lorsqu’on joue en banque de détail (et non banque d’investissement).
Enfin, la masse monétaire fait des dents de scie comme toujours :
On peut voir cependant qu’elle n’est jamais descendue trop bas sauf en fin de partie, ils ont effectivement réussi à garder de la monnaie en jeu par rapport à d’habitude.
Enfin vient la comparaison entre les deux parties :
La conclusion est frappante : la création de valeur en monnaie libre est toujours bien plus importante qu’en monnaie dette, malgré l’inversion de l’ordre de jeu. D’ailleurs, l’écart entre les deux parties est même encore plus grand que d’habitude. Cela peut probablement s’expliquer par le fait que les joueurs sont plus dynamiques le matin : ils découvrent le jeu et jouent « à fond », tandis que la digestion ralentit le jeu l’après-midi, quelle que soit la monnaie utilisée.
Conférence et clôture
Une conférence a clôturé la journée, avec beaucoup d’interactions et de questions au fil de l’exposé, l’auditoire était très réactif !
Tous les joueurs sont repartis visiblement ravis de leur journée.
Conclusion
On peut dresser un bilan très positif de cette journée en terme d’enseignements :
- l’utilisation des jetons de valeur 3 en monnaie libre est un pari gagnant, les joueurs n’ont eu aucune plainte de ce côté-là, et celui qui a expérimenté les deux systèmes a confirmé que les jetons de 3 évitent que les joueurs aient une impression que la monnaie libre est plus compliquée que la monnaie dette ; nous garderons ce système pour les parties futures,
- le fait que la partie en monnaie libre génère plus de valeurs ne provient pas du fait qu’elle soit généralement jouée en second, on semble d’ailleurs constater l’inverse avec une différence entre les deux parties accentuée par rapport à d’habitude ; peut-être que les joueurs sont particulièrement vifs le matin, tandis qu’ils sont blasés et en train de digérer l’après-midi… à vérifier par d’autres expériences car ce n’est pas très significatif,
- la partie en monnaie dette jouée après la partie en monnaie libre a généré un comportement sans précédent : une coopération des joueurs pour contrer la banque ! Il semblerait donc que quiconque a goûté à la liberté, à la création monétaire symétrique et à l’abondance monétaire, ne puisse être facilement soumis à un système privateur et inégalitaire, à voir si dans des expériences futures les joueurs ayant d’abord goûté à la monnaie libre se transformeront également en « gaulois réfractaires » face à la création monétaire asymétrique de la banque…
- en revanche, même si la tentative était très louable, le résultat final est qu’ils ont dépensé beaucoup d’énergie pour peu de résultat : se liguer contre la banque n’a absolument pas diminué les gains de la banque, tandis que quasiment tous les joueurs ont fait des sacrifices : pour quiconque n’en était pas déjà persuadé, combattre le système semble bel et bien être peine perdue, il vaut mieux s’en détourner de manière constructive et le rendre obsolète.
Nous avons donc hâte de refaire l’expérience pour affiner les résultats, et nous invitons les autres organisateurs de Ğeconomicus à tester également dans ce sens.
1 commentaire
Max · 20 janvier 2020 à 22 h 04 min
Super analyse et super compte-rendu ! Merci Jean-Yves
Merci aux trois animateurs, à l’organisateur et aux participants qui se sont réunis pour jouer la vie.
Je suis très heureux de lire ici dans la conclusion :
« combattre le système semble bel et bien être peine perdue, il vaut mieux s’en détourner de manière constructive et le rendre obsolète. »
Car bien trop souvent nous perdons beaucoup de temps et d’énergie (même si de premier abord ça « défoule »…) que nous pourrions investir dans CONSTRUIRE et CRÉER ENSEMBLE notre nouvelle civilisation.
Merci à la G1 et à tous ceux qui participent chaque jour à la créer et à la faire circuler, elle nous rassemble !
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